Quelle est la différence entre une toile alimentaire verte et une toile brune ?

Dans les écosystèmes marins, les termes « réseau trophique vert » et « réseau trophique brun » font référence à deux voies distinctes par lesquelles circulent l'énergie et les nutriments. Ils sont basés sur les principales sources d'énergie et les types d'organismes impliqués dans chaque réseau.

Web alimentaire vert :

1. Source d'énergie primaire : Le réseau alimentaire vert repose principalement sur des organismes photosynthétiques, tels que le phytoplancton (algues microscopiques) et les macroalgues (algues). Ces organismes utilisent la lumière du soleil pour produire de la matière organique par la photosynthèse, qui constitue le fondement du réseau trophique.

2. Consommateurs : Le réseau alimentaire vert est constitué d’une série de consommateurs qui se nourrissent d’organismes photosynthétiques. Cela comprend le zooplancton (petits animaux comme les copépodes et le krill) qui se nourrissent de phytoplancton, ainsi que les animaux plus gros comme les poissons, les oiseaux de mer et les mammifères marins qui se nourrissent de zooplancton et de petits poissons.

3. Transfert d'énergie : Dans le réseau alimentaire vert, l’énergie est transférée efficacement d’un niveau trophique au suivant. Le phytoplancton convertit la lumière du soleil en matière organique, qui remonte ensuite la chaîne alimentaire au fur et à mesure que les consommateurs se nourrissent les uns des autres. Chaque niveau du réseau trophique représente une diminution de la biomasse et une augmentation du niveau trophique.

4. Rôle des nutriments : Le réseau alimentaire vert est souvent associé à des conditions riches en nutriments. Le phytoplancton a besoin de nutriments tels que l’azote, le phosphore et le silicium pour sa croissance, et leur abondance détermine la productivité du réseau trophique.

Réseau alimentaire brun :

1. Source d'énergie primaire : Le réseau trophique brun est principalement basé sur des détritus, qui sont de la matière organique dérivée d'organismes morts et de matières végétales. Au lieu de compter sur la photosynthèse, les organismes du réseau trophique brun utilisent les détritus comme source d’énergie.

2. Consommateurs : Le réseau trophique brun comprend des organismes tels que des bactéries, des champignons et des détritivores (animaux qui se nourrissent de détritus). Ces organismes décomposent la matière organique complexe en substances plus simples, la rendant disponible pour être consommée par d'autres organismes du réseau trophique.

3. Transfert d'énergie : Le transfert d’énergie dans le réseau trophique brun est moins efficace que dans le réseau trophique vert. Les détritus contiennent moins de densité énergétique que les organismes vivants et le processus de décomposition peut entraîner une perte d'énergie. Par conséquent, le réseau trophique brun supporte moins de niveaux trophiques et une productivité globale plus faible.

4. Rôle des nutriments : Le réseau trophique brun est souvent associé à des conditions de faible teneur en nutriments, où la croissance du phytoplancton est limitée. Les détritus deviennent une source d’énergie plus importante en cas de pénurie de nutriments nécessaires à la photosynthèse.

En résumé, le réseau alimentaire vert repose sur les organismes photosynthétiques comme principale source d’énergie et est associé à des conditions riches en nutriments. Cela implique un transfert d’énergie efficace par le pâturage et la prédation. D’un autre côté, le réseau trophique brun repose sur les détritus comme principale source d’énergie et est répandu dans des conditions de faible teneur en nutriments. Cela implique un transfert d’énergie moins efficace par décomposition et détritivore. L'équilibre entre ces deux réseaux alimentaires influence la structure, la fonction et la productivité des écosystèmes marins.